La marque Supair, créée en 1982 par Pierre Bouilloux, est aujourd’hui connu dans le monde entier. Depuis cette époque, ce fabricant implanté a Annecy aux pieds des Alpes, ne cesse d’innover en matière de sécurité et de conception.
En effet dès 1988, Supair est la première marque à intégrer les parachutes de secours aux sellettes. En 1990, elle développe les premières boucles automatiques pour les sellettes qui finalement donneront naissance aux premiers systèmes anti oubli.
En 1992, Pierre Bouilloux invente le système ABS Anti Balacing Systeme. Un système d’amortissement ensuite largement repris et utilisé par de nombreux concepteurs qui améliore la sécurité passive en limitant les déséquilibres dans les sellettes. Premier fabricant à intégrer une protection Airbag à la sellette, Supair ouvre aussi des voies et notamment celles du vol rando, du vol bivouac, du vol avec du matériel léger.
C’est en 2013, que Supair se lance dans la conception des voiles et mets sur le marché son premier modèle le Bi Sora. Ce nouveau départ est le fruit d’une rencontre avec Pierre Yves Alloix. Issu du pôle espoir, Pierre Yves qui a découvert le parapente dès l’âge de 6 ans, a fait ses premières armes au près de Bruce Goldgsmith alors employé chez Airwave. Il a ensuite monté sa propre marque Escape.
La première voile solo SUPAIR arrive en 2015. C’est l’Eona, une aile entrée de gamme homologuée En A. Elle est suivie de l’Eiko qui est l’aile montagne et de la Leaf, une aile de progression En B. Depuis, l’histoire suit son court avec l’arrivée des Wild, une excellente En D; des Savage, une des meilleures En C du marché; des Birdy, une En A haut de gamme; des Leaf 2 light et enfin de la Eiko 2 dont je vais vous parler.
Le projet Eiko 2 a démarré en 2019. Une dizaine de proto ont été nécessaire pour la mise au point de l’aile.
L’allongement de l’aile est strictement le même : 4.8. Ce qui est complètement en phase avec le programme de l’aile et aux pilotes auxquels elle se destine. Le nombre de cellules passe de 41 à 38 pour gagner en poids et en volume en sachant que la structure interne de l’aile est plus élaboré et donc un peu plus lourde. On gagne d’un côté car on va perdre d’un autre. Ainsi pour une même surface à plat, soit 23 m², l’Eiko 1 pese 2.75 kg avec élèvateurs en dyneema et l’Eiko 2 2.87 kg avec élèvateurs en sangles.
Premier changement notable avec l’Eiko 1 : le profil.
Le profil de l’Eiko 2 a déjà été éprouvé sur l'Eona 3 et il reprend les concepts du « Shark Nose ». Ce profil et sa forme très spécifique optimisent l’aérodynamisme de l’aile. En effet, cette forme du bord d’attaque et ce léger décalage au niveau des ouvertures, provoque un effet venturi et une accélération des filets d’air sur cette zone très stratégique. La pression dynamique devient ainsi plus importante et chose importante, à tous les régimes vols. Les basses vitesses comme les hautes vitesses sont plus exploitables. Le vol aux basses vitesses est plus sain car l’aile préserve sa pression statique et se déforment moins. Elle est ainsi plus stable et son point de décrochage est en léger recul. On retarde le décrochage qui intervient à plus basse vitesse. A l’autre bout de la plage de vitesse, le vol accéléré est plus performant. L’optimisation de l’écoulement en bord d’attaque permet d’augmenter la pression dynamique et donne à l’aile une meilleure tenue de forme. Ce gain en performance est obtenu à la condition de maîtriser les paramètres aérodynamique et aussi les déformations « aéroélastiques» de l’aile. A ce propos, le bord d’attaque de l’Eiko 2, cette zone particulièrement sensible à l’écoulement de l’air, est assez élaborée avec une construction en plusieurs panneaux. Elle permet d’optimiser la forme arrondie et très courbée de cette zone et de réduire aussi les déformations. Ce concept est aujourd’hui utilisé par de nombreux concepteur et notamment Advance qui l’appelle le 3D shapping.
Deuxième élément important dans le développement d’une aile : sa voûte et le placement du pilote.
La voûte de l’Eiko 2 est très légèrement aplatie au centre et présente ensuite une courbure plus marquée au niveau des bouts d’ailes. La forme de la voûte est déterminante car elle génère un comportement global mais elle influence aussi grandement la sensibilité en roulis et la qualité du virage. Nous en reparlerons très vite.
Troisième élément, la structure interne de l’aile. Elle a été entièrement revue. Son rôle est essentiel car il va déterminer la capacité de l’aile à supporter les efforts en charge qu’elle subit tout en limitant et en contrôlant les déformations. Il s’agit là principalement de 2 objectifs : conserver sa forme et donc son rendement lorsque l’aile traverses des turbulences et se retrouve confronté à des rafales ; et prendre de nouvelles formes lors d’actions de pilotage à la commande et en vol accéléré. Tout un programme inhérent aux développements de nos ailes souples !
La structure interne de l’EIKO 2 est plus élaborée et a fait l’objet de choix et de compromis entre le rajout de pièces ; et malheureusement de poids ; pour optimiser la tenue de l’aile et la recherche d’un minimum de poids. L’emploi de chaque pièce a donc été sujet à décisions avec cependant une priorité : garantir un bon comportement et une bonne longévité. En effet, faire léger est assez facile mais faire léger, performant et solide, c’est beaucoup plus compliqué.
La structure interne de l’EIKO 2 s’articule principalement autour de cloisons diagonales et de deux bandes transversales qui courent tout le long de l’envergure. L’objectif final est de mieux répartir les efforts sur la voilure pour pouvoir diminuer le nombre de points d’encrage et de mieux contrôler les déformations. Les cloisons diagonales ont une disposition en Y et portent le nom de « 3 Y Shape diagonal ». Ce concept est assez complexe, notamment pour la production mais il offre une meilleure tenue de la géométrie dans le temps. A propos des deux bandes transversales. La première, large d’environ 20 cm et très ajouré, est située au milieu de la corde. Elle court tout le long de l’aile en étant implanté au départ sur les bouts d’ailes près du bord d’attaque. Cette bande de tension agit comme une véritable poutre qui « rigidifie » l’aile sur l’envergure et limite les mouvements avant-arrières des deux demi-voiles. Elles permettent de mieux répartir les efforts subit par la voile. On limite ainsi les tensions, on élimine les plis transversaux et on obtient un état de surface plus propre. La deuxième bande, plus étroite et située un peu plus en arrière, concerne les 3/4 de l’envergure. Elle limite elle aussi les déformations de l’aile sur l’envergure mais agit aussi comme une ligne de suspente supplémentaire en reprenant de la charge sur la partie arrière de l’aile. Elle permet donc aussi de réduire la déformation des profils.
Cette nouvelle structure interne a permis de faire évoluer le suspentage et de réduire le métrage. On passe, sur une EIKO 23 de 296 mètres de suspente à seulement 233 m. Ce gain de 21 %, en plus de facilité le démêlage et la préparation, bonifie de façon significative les performances de l’EIKO 2.
L’EIKO 2 est désormais construite avec des entrées d’air en forme de demi-lune qui limitent les déformations en bord d’attaque sur l’envergure et autour des bouches. Le bord d’attaque a ainsi moins tendance à s’étirer et ensuite à se rétracter. Il y a aussi moins de tremblement en intrados autour des ouvertures. En effet cette forme améliore également l’écoulement de l’air aux différents angles d’incidences en fonction du positionnement du point d’arrêt. Aux grands angles, ce point recule et aux faibles angles, il avance. Grâce à cette forme, la pression dynamique est optimisée, la tenue de l’aile s’en trouve améliorée.
Pour les élévateurs, Supair a fait le choix de ne pas utiliser de drisses dyneema qui sont souvent trop souples et plus difficiles à manipuler. Une sangle plate fabriqué par Cousin, (fabricant Français de cordage) de 7 millimètres, en aramide avec gaine en polyester a été préféré. On perd un peu en légèreté mais on gagne beaucoup en facilité. Ces élévateurs à 4 brins sont équipés d’un kit oreilles et d’un accélérateur. La liaison avec les suspentes basses se fait avec des petits connects. La commande de freins en néoprène, siglé Supair fait un très bel effet en plus d’être très agréable au toucher.
L’EIKO 2 est désormais proposée en 5 tailles : 16, 19, 21, 23 et 26. Elles son homologuées en En A pour les tailles 21, 23 et 26. La 16 est En C avec sa fourchette de poids étendu à 90 kg et la 19 est En B avec une plage de poids étendu elle aussi à 90 kg. Ces deux tailles sont prévues pour le vol rapide type mini voile et pour le paralpinisme. C’est pour cette raison que leur fourchette est étendue jusqu’à 90 kg et que leur comportement est plus dynamique.
Pour les matériaux utilisé, Supair a délibérément sélectionné les meilleurs pour privilégier la durabilité tout en préservant le poids.
L’extrados est construit avec du Skytex 27 classic II à double enduction de Porcher sport. Ce tissu offre une meilleure résistance à l’eau et conserve mieux ses qualités de perméabilité à l’air. L’intrados est en Dominico 10 D. Le Tissu des cloisons et des renforts est en tissu Skytech 27 Hard de Porcher Sport. Les pattes d’attaches surdimensionnées sont en sangle custom.Les suspentes hautes, intermédiaires et basses sont en aramide et produites par Edelrid.
La voile est livrée dans un nouveau sac : le Trek 25 et 30, à la fois esthétique et très technique. Il utilise le système d’ouverture très tendance, qui permet d’ajuster le volume du sac en fonction du volume de votre équipement. Il est équipé de porte bâtons, de portes skis, d’un soufflet frontal de rangement (vêtement), d’une paire de bretelles très étudies avec une forme évasée, une sangle pectorale réglable en hauteur. Elles accueillent une porte gourde d’un côté et une poche zippée de l’autre. Construit avec un dos souple, il est léger et facile à ranger. La petite touche finale réside dans les petits encrages en hypalon situés sur l’extrados qui, accompagné de petits picots démontables, permettent de maintenir en place l’aile dans des terrains raides en herbes ou en neige.
J’ai volé avec l’EIKO 2 en taille 19 avec le harnais Supair Everest 3 et la sellette Supair Evolite. Mon PTV était de 65 kg et 72 kg.
Démêler le suspentage est une formalité. Il est fluide et n’a pas tendance à jouer des tours. On prendra soin, comme il se doit, de clarifier ses commandes et l’ensemble de ces suspentes. Les codes couleurs sont efficaces et on repère facilement les différentes parties basses au nombre de 20 drisses de freins comprises. L’aile écope bien et la mise en forme est très rapide. On prendra l’habitude d’utiliser les deux élévateurs centraux pour favoriser la construction de l’aile par sa partie centrale. On évitera ainsi les départs en crevette lors d’une disposition de l’aile au sol trop à plat. Une légère corolle reproduisant la forme de la voûte en vol, permettra d’éviter ce genre de petit désagrément. L’élévation de l’aile est progressive sans point dur ni tendance à accélérer sur la fin contrairement à l’E 1 qui avait un petit point dur. Les corrections à la commande sont faciles et l’aile réagit sans brutalité. Ce point est très important pour une utilisation en montagne ou par un pilote en progression. La prise en charge est franche et rapide. A peine les pieds sorti du sol, on est agréablement surpris par la vitesse. L’aile affiche rapidement 37 à 38 km/h. Bras hauts.
Regardons à quoi ressemble cette voile. L’intrados est tendu, lisse et présente un état de surface parfait, très propre qui inspire de suite confiance. Le réglage d’origine est bon avec une garde d’environ 10 cm. C’est parfait pour la précision du pilotage à la commande. Je réduis ma vitesse de quelques kilomètres heures pour mettre « au contact ». Une fois la garde avalée, 10 à 15 centimétriques de commande supplémentaires suffisent pour créer ce lien tactile entre la voile et son pilote. Avec l’Eiko le lien est clair car à ce régime de vol, les commandes ne sont pas trop lourdes ; à peine quelques centaines de grammes. Ainsi dès les premières turbulences et les premières rafales rencontrées, on sent bien les variations de poids à travers les commandes et notamment les allégements qui traduisent des variations d’incidences et annonces de probables départs en tangage. Bras haut, l’Eiko file et mon instrument affiche 38 km/h. Ayant l’habitude de voler en PI 3 et ayant de bons repères sur le site, je comprends de suite que la finesse de l’EIKO 2 est excellente pour sa catégorie.
Premiers thermiques. Je mets l’aile en courbe classiquement sellette-commande. La voile prend du roulis progressivement. La réaction en lacet s’enchaîne suivi d’une accélération provoquée par un léger mouvement de tangage. Le virage de l’EIKO 2 est très bien coordonné et légèrement plus facile à gérer que celui de la PI 3 qui est peu plus réactive en roulis. Un gros travail sur le virage a été fait par l’équipe Supair, lors de la mise au point. L’Eiko 1 était un peu trop sensible en roulis et cette voile demandait une certaine précision en virage. Le débattement complet est grand mais la mise en virage et sa conduite peuvent se faire sans utiliser de grandes quantités de commande. C’est à la fois très agréable et très confortable. L’effort à la commande est progressif et bien dosé. Le réglage de l’inclinaison et du rayon de virage est facile. L’EIKO 2 accepte les petites erreurs de dosage tout comme les virages à faibles inclinaison. Le fameux « virage à plat » souvent tant rêvé est facile à obtenir en dosant son appuis sellette et ses actions à la commande. Ces appuis sellettes rajoutent de la précision mais ne sont pas pour autant indispensables pour réaliser des virages précis. Les bouts d’ailes sont solides et ne ferment pas facilement. Avec un peu de contact sur la commande extérieure, on sent bien les accélérations du bout d’aile qui sont de fait facile à contrôler. La stabilité de l’aile en tangage est très bonne, en adéquation avec son niveau d’homologation (En A), avec le niveau des pilotes auxquels l’Eiko s’adresse (pilotes en début de progression) et avec l’usage auquel elle se destine (vol montagne). Son bord d’attaque est lui aussi solide et il faut une certaine amplitude dans les abatées pour atteindre le seuil de la fermeture. L’Eiko accepte dans une certaine mesure les petits temps de retard sur les « tempo ». Justement quand on la temporise, la voile se déforme peu sur l’envergure. Elle prend peu de flèche ce qui facile le contrôle de l’aile.
Je l’avais pressenti dès le départ et cela s’est confirmé lors des transitions suivantes, l’EIKO 2 offre une excellente finesse et se situe dans le haut du panier. Elle est dans le peloton de tête avec les Masala 3, les Pi 3 et les Whizz 2. Mais ce qui est encore plus intéressant est sa capacité à encaisser les variations aérologiques et à conserver une très bonne glisse en conditions turbulentes. Elle reste assez compacte et n’a pas de tendance exagérer à cabrer en franchissant la turbulence, ce qui est assez souvent le cas avec ce type de machine. Les commandes envoient les bonnes infos et préviennent bien sur les intentions de l’aile. Tout ceci est le résultat d’un travail de voilerie abouti et d’un aérodynamisme bien optimisé. Même si l’Eiko n’a pas été conçu pour avaler des kilomètres, vous serez surpris par l’efficacité du pilotage aux arrières. A ce propos, cette façon de piloter mériterait d’être enseigné plus tôt dans la formation des pilotes tant pour l’efficacité de cette méthode que pour son côté « Safe ». La plupart des ailes En A de conception moderne fonctionne très bien avec le pilotage aux arrières et les inconvénients sont minimes que ce soit dans le domaine de vol comme hors domaine de vol. En tout cas je vous incite vraiment à vous approprier cette façon de piloter qui apporte, dans le pilotage de l’aile en ligne droite, beaucoup d’avantages. En vol accéléré et au premier barreau, l’EIKO 2 gagne 4 km/h. Elle offre encore un bon plané, reste aussi solide et encore plus tendue. C’est l’architecture interne qui joue son rôle et ces quelques kilomètres heures de gagner repoussent un peu plus loin le seuil de fermeture. Le deuxième barreau ou la fin de l’accélération permettent de gagner encore 3- 4 km/h. Ils seront notamment utiles lors de descentes rapides accompagnés des grandes oreilles.
Le comportement d’une aile aux basses vitesses est essentiel tant pour le débutant que pour un usage en montagne. Il est question de débattement et de sensations. L’EIKO 2 offre un grand débattement ; plus de 70 cm ; accompagné d’un effort très marqué et très dissuasif. Elle décroche à 22-23 km/h. d’abord progressivement avec un recul assez net des bouts d’aile. Aux basses vitesses, l’aile reste manœuvrante même s’il est indispensable de garder un minimum de réserve en vitesse pour garantir la réussite du virage. Aux grandes amplitude, l’aile prend peu de flèche mais ses bouts d’aile accusent un léger recul annonçant l’arrivée du point de décrochage. Sans parler de décrochage et de vol arrière, si vous percez, en relevant vos commandes instantanément, l’aile se remettra en vol instantanément sans abattre exagérément. Au final, poser dans un endroit exigu, faire une contre pente, reste tout à fait gérable pour l’EIKO 2 et dépendra essentiellement de la qualité et de la précision de votre pilotage.
Descendre en parapente, tout un programme et un vrai sujet. Le plus simple et le plus efficace avec ce type de voile sera, selon votre niveau, de faire les grandes oreilles accélérées. On entend par grandes oreilles, une aile dont il reste 1/3 de sa surface ouverte au centre. Sur l’EIKO 2, elles sont stables et se réouvrent progressivement sans actions de pilotages. On les relâche et elles réouvrent tout simplement. Par contre, on s’aperçoit au final que faire les grandes oreilles n’est pas si simple. Les petites tout le monde sait faire et il suffit d’utiliser l’élévateur dédié pour y parvenir. Par contre faire les grandes oreilles demande une technique adaptée si on veut y parvenir et éviter les flappements toujours désagréables des bouts d’ailes. Une des meilleures méthodes, en tout cas celle que j’utilise lors des tests d’homologation, consiste à d’abord faire des « petites », rassembler les 2 suspentes utilisés dans une main pour ensuite remonter le long de ces deux suspente ave son autre main pour finir en tirant à nouveau dessus. C’est la méthode qui donne les meilleurs résultats et qui évitent ces flappements de bouts d’ailes. La descente aux « B » est une formalité mais elle est rarement adaptée et je ne vous la conseillerai pas en conditions turbulente et si vous ne la maitrisez pas déjà. En spirale engagé on retrouve au départ les caractéristiques du virage très bien coordonné avec ensuite une accélération progressive en relation avec le concept de l’aile (allongement et longueur de cône) et ses performances. Mais restez toujours vigilant dans les spirales engagées car nos ailes ont toutes de la neutralité spirale passé un certain angle, en fonction de votre sellette et de ses réglages. Cela fait des années que je n’ai pas réussi à mettre une aile en neutralité spirale et ce quel que soit sa catégorie hormis les biplaces. Nos ailes ont toute de la neutralité spirale et c’est à nous de le savoir et de les piloter.
« Voile montagne ultra légère destinée aux pilotes à la recherche de légèreté et de compacité » Pas que ! Elle fait partie des meilleures voiles montagne du moment mais elle ne se limite pas qu’à cet usage. L’EIKO 2 est une aile parfaite pour les pilotes qui démarrent leur carrière et aussi pour tous ceux qui veulent une aile moderne légère, offrant du plaisir en vol, de la stabilité et de la performance accessible. En taille 16, l’Eiko est une aile rapide, idéale pour une pratique sportive, un usage en haute montagne et le vol de proximité. C’est une vraie réussite qui n’a pas grand-chose à voir avec la première version. Elle est le reflet des progrès réalisé par Supair dans la conception des voiles et à ce titre, les Wild, Leaf 2, Leaf 2 light, Savage et Birdy confirment aisément ce point, de par leurs qualités qui mériteraient d’être encore mieux reconnues.
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