On retrouve quasiment les mêmes données techniques que sur la Sigma 11, qui avait perdu 1 m² par rapport à la Sigma 10. On retrouve sur la DLS les mêmes surfaces, à quelques cm² près, que sur la S11. La plus grosse différence de surface se retrouve sur la 20, qui affiche 0,32 m² de plus. L’allongement à plat est très proche et il passe de 6,07 à 6,1. L’allongement projeté passe de 4,48 à 4,5. Ces deux voiles ont donc pratiquement la même voûte. On ne change pas un paramètre essentiel quand il a fait ses preuves. En effet, la voûte agit directement sur la tenue de l’aile, son virage et son rendement aérodynamique.
Le nombre de cellules passe de 67 à 65. Les cellules contribuent à donner plus ou moins de rigidité à la voilure. En réduisant leur nombre, on gagne du poids mais on perd en tenue. Il faut alors compenser cette perte par une nouvelle architecture interne. Construire une nouvelle structure est sans doute ce qu’il y a de plus compliqué dans le développement d’une nouvelle aile, surtout quand il s’agit de faire une structure plus légère. C’est un vrai challenge de vouloir faire à la fois léger et durable, car une structure interne doit être capable de supporter à la fois des charges élevées et de conserver ses formes, tout en garantissant la durabilité.