- Marc Boyer
- Essais de sellettes & cocons
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Essai du Neo Stringpack 2
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La version 2 du Neo Stringpack est sortie cette année ! Toujours le même concept mais en mieux : une sellette reconnue, le String 3, et un sac à dos, assemblés pour obtenir un sac/sellette convertible. Nous l’avons testé, et on vous dit tout !
La première version du Stringpack, sortie en 2014, marquait dès le départ cette envie d’inventer des concepts nouveaux, qui caractérise la marque NEO. Le Stringpack repose sur un concept très novateur. Il reprend l’idée d’une sellette réversible, mais il apporte des solutions pour en éliminer les principaux défauts.
En effet, avec une sellette réversible, on utilise le même dossier, des deux côtés, pour deux usages différents. Cela nécessite l’emploi de deux paires de bretelles : une paire pour le mode portage et une paire pour le mode vol. La forme de ce dossier ne peut donc pas être idéale et vraiment adaptée aux besoins de ces deux usages différents. Deux paires de bretelles sont plus volumineuses qu’une et, évidemment, plus lourdes !
L’idée du Stringpack est de proposer un dossier aux formes parfaitement étudiées pour accueillir le dos du pilote, que ce soit en vol ou lors du portage. On ne retourne donc pas le harnais en fonction du mode choisi. C’est pourquoi NEO parle d’un sac/sellette « convertible ».
La 2ᵉ version du Stringpack est inspirée du Shorty, qui reprend les mêmes idées : à savoir intégrer un harnais sur un sac à dos, développer un dossier vraiment adapté et utiliser une seule paire de bretelles. Le Stringpack 2.0 propose une utilisation plus simple, plus de confort en vol pour un poids beaucoup plus léger : 870 g. Enfin le Stringpack 2.0 offre plus de volume de portage que ces concurrentes réversibles ultra-légères.
Comme pour toutes les sellettes, le point essentiel est la géométrie. C’est d’elle que dépendent les qualités d'une sellette, à savoir sa stabilité, son amortissement et sa précision de pilotage. Le Stringpack utilise la géométrie d’un ABS à cuissardes avec ouverture frontale, développée par la marque il y a plus de 10 ans. Cette géométrie donne une excellente stabilité et une bonne précision de pilotage. Elle est également utilisée sur le String 3.
L’amortissement, qui définit la capacité du harnais à filtrer les mouvements et les informations, est en corrélation avec ce que ce type de harnais ultra-light peut offrir. Attention de ne pas confondre stabilité et amortissement. Les harnais ultra-light offrent un amortissement souvent moyen, mais ne sont pas pour autant instables ; au contraire. Il existe des sellettes et des cocons qui sont bien amortis, mais qui sont malheureusement instables. On entend par stabilité la capacité d’une sellette ou d’un cocon à limiter les déséquilibres.
L’ABS du Stringpack, grâce à son ouverture frontale, permet une installation très rapide, skis ou crampons aux pieds, car on ferme les cuissardes directement sur les mousquetons du harnais. Il n’y a pas de réglage de ventrale, l’idée étant de conserver une bonne géométrie (écartement des points d’ancrage) tout en s'adaptant aux différentes morphologies.
Il concerne l'assise, le dossier et l’enveloppe du harnais. L’assise est constituée des deux cuissardes. Le dossier et l’enveloppe ont été conçus en 3D pour donner une forme bien précise en assemblant les différentes pièces de tissu. L’idée étant d’apporter un bon soutien lombaire, un bon contact tout le long du dos et un maximum de confort, que ce soit lors de la marche ou en vol. L’idée du Shaping 3D est aussi d’éviter la position dite « cul bas » de la plupart des harnais montagne, pour apporter du confort et de la précision de pilotage.
Il a été entièrement revu, et son usage par rapport à la version 1 est beaucoup plus simple et intuitif. En version marche, il offre un volume de 55 litres et peut convenir aux ailes montagne de toutes tailles et aux ailes classiques de petites tailles. Quoi qu’il en soit, un pliage précis est nécessaire. Ce sac, en version vol, voit sa taille réduite de 15 litres pour offrir un meilleur aspect et éviter que le matériel transporté descende au fond. Le rangement du sac est facile grâce à un accès par le haut qui permet d’ajouter facilement son container parachute et son casque. À noter la présence d’un porte-piolet et de bâtons et, si vous manquez de place, d’un porte-casque en option.
L’ensemble est construit avec un tissu Ripstop Dyneema développé par NEO en collaboration avec le fabricant catalan IBQ. On le retrouve notamment sur les String 3 et le Stay Up 2. En plus d’être incroyablement résistant, il offre également peu d’élongation, peu de déformation et joue un rôle important dans le maintien et le confort du harnais. Léger, il est aussi lavable à 30 °C.
Cette 2ᵉ version offre plus de sécurité passive grâce au Propack situé dans le dossier : une protection en Koroyd livrée avec le harnais. Pour renforcer cette sécurité, on trouve aussi en option une protection qui utilise la technologie Permair mise au point par Skywalk. Avec un poids de 410 g, l’ensemble Permair se gonfle à l’aide d’un sac de gonflage fourni avec, et se monte sur les points d’attache du harnais.
Et pour finir, une puce Booomtag, située dans le sac, permet d’enregistrer les données du propriétaire, d’obtenir des informations sur le produit, de faciliter les rappels sécu si nécessaire et le SAV ou les réparations.
L’ouverture du sac est très pratique, mais soyez précis au niveau du pliage de votre aile. Ce pliage doit, au final, donner à votre voile un volume adapté à celui du sac. Avec ce type de sac, au départ très souple, il est indispensable de plier son aile en tenant compte de sa forme et de son volume, de sorte que la voile et vos accessoires remplissent complètement le sac. Une fois votre sac rempli, il s’agit de bien le positionner sur votre dos.
On s’aperçoit que, globalement, les gens ont plutôt tendance à porter leur sac un peu bas dans le dos. Ce placement empêche la ventrale de jouer son rôle, sollicite davantage vos épaules et bloque votre bassin. Je vous conseille de placer votre sac suffisamment haut sur votre dos, de sorte que votre ventrale puisse reprendre de la charge. Une ventrale peut prendre 30 % du poids, soulager ainsi vos épaules et vous donner de la mobilité au niveau du buste. Les bretelles sont confortables et assez moelleuses.
Comme pour sa gamme de sacs montagne (alpinisme, escalade, rando…), NEO a intégré une armature ultra-light en fibre de verre, qui garantit une bonne qualité de portage, quel que soit le chargement. Entre la première et la deuxième version, sur la question du rangement et du portage, il n’y a pas photo. Cette deuxième version est beaucoup plus facile au niveau du rangement et bien plus confortable au portage.
La position en vol a beaucoup changé, car on vole avec le bassin moins bas. On a ainsi les jambes plus proches de l’horizontal. Et même s’il est question d’habitude, je préfère nettement cette position qui donne plus d’autorité et de précision dans le pilotage. Le confort du Stringpack 2 est bluffant, notamment grâce au 3D shaping. Le contact dos-dossier est parfait. Issu du String 3, dont il reprend les caractéristiques, le confort du SP 2.0 est sensiblement meilleur grâce, sans doute, à la présence du Pro Pack.
La géométrie du Stringpack et son ABS à cuissardes offrent à la fois une excellente stabilité et une bonne précision de pilotage. Ce point caractérise vraiment les sellettes, cocons et harnais NEO. Avec ce type d’ABS, prendre un appui ou faire un contre-sellette se travaille au départ avec les cuisses. On abaisse légèrement une cuisse du côté du virage ou du contre.
"Le concept de cette sellette convertible, qui repose sur l’association du harnais NEO String 3 à un sac à dos, offre des avantages indéniables tels que le poids, le volume et le confort. Ce concept “convertible” permet de concevoir un dossier avec des formes adaptées, précises, et l’utilisation d’une seule paire de bretelles, que ce soit en position vol ou en mode marche.
Contrairement à une sellette réversible, on ne retourne pas le Stringpack pour passer d’un mode à l’autre. Cette version du Stringpack 2.0 est plus aboutie, plus intuitive et plus facile à utiliser que la première version, qui avait eu le mérite d’ouvrir la voie. Ce Stringpack 2 est un très beau produit conçu et fabriqué en France, principalement pour les amateurs de marche et vol à la journée. Il est cependant détournable pour voler sur site ou en thermique en rajoutant un container secours ventral disponible en option."
Cette deuxième de l'Arak Air 2, très attendue est spécialement conçue pour répondre aux besoins de très nombreux pilotes utilisant des ailes EN-B, et plus particulièrement à ceux qui recherchent une aile ultra-légère. Légère et étonnante de performance, Marc vous parle de cette nouvelle aile Skywalk !
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