En conditions plus fortes, j'ai apprécié le bon niveau d’amortissement de la Ion 7 Light. J’ai également apprécié sa capacité à reprendre de la vitesse et à “mordre”. Elle n’a pas cette tendance désagréable à buter sur des obstacles aérologiques (rafales), et à s’enfoncer durant de longues secondes. Dans la turbulence, elle se déforme assez peu et sur toute son envergure. Elle limite ainsi les réactions en tangage.
Lors des confrontations avec la turbulence, on sent très bien les variations de poids à travers les commandes et donc, on est bien renseigné sur ses intentions. La Ion 7 Light nous dit clairement ce qui se passe là-haut. Les bouts d'ailes, comme sur la Mentor 7, sont très résistants à la fermeture. Cette Ion 7 Light est rassurante dans les moments difficiles.
En provoquant des fermetures asymétriques, j'ai constaté une réelle capacité à maintenir le cap, comme c'était déjà le cas sur les Ion 6, mais avec des départs en tangage un peu plus marqués sur la 7. Par contre, les réouvertures sont plus progressives et se font en deux temps. C'est confortable car le pilote se fait moins bousculé et c’est rassurant de voir son aile se reconstruire avec cette progressivité. Car en effet, depuis quelques années, je vois des ailes EN-B chargées en haut de fourchette avoir des réouvertures tellement dynamiques qu’elles peuvent engendrer un nouveau départ en abattée et une nouvelle fermeture plus massive que la première. Donc, méfiez-vous des “hauts de fourchette” qui n’apportent pas que des bons comportements. Mais ne faisons pas de généralités.