Tous les pilotes sont amenés un jour à changer de voile et se posent alors la question de passer ou non sur un modèle de la catégorie supérieure. Sur quels critères se baser pour monter en gamme ?

Voici les conseils que nous vous donnons pour répondre à cette question importante et assez délicate.

Pour être efficaces et précis, nous nous sommes basés sur deux points :

  • Votre pratique en lien avec le volume, la fréquence et les types de vols
  • Votre niveau technique
Un petit rappel

Les différentes catégories de voiles

Mais d'abord, un petit rappel des définitions des catégories A, B, C et D selon la norme européenne EN.

voiles de parapente EN A
EN A

Parapente avec une sécurité passive maximale et des caractéristiques de vol extrêmement tolérantes. Forte résistance aux sorties du domaine de vol normal. Pour tous pilotes, y compris en phase d'apprentissage.

voiles de parapente EN B
EN B

Parapente avec une bonne sécurité passive et des caractéristiques de vol tolérantes. Résistance moyenne aux sorties du domaine de vol normal. Pour tous pilotes, y compris en phase d'apprentissage.

voiles de parapente EN C
EN C

Parapente avec une sécurité passive modérée et des réactions potentiellement vives à la turbulence et aux erreurs de pilotage. Le retour au vol normal peut nécessiter un pilotage précis. Pour pilotes entraînés aux techniques de sortie du domaine de vol, au pilotage actif, qui volent de manière régulière et comprennent toutes les implications d'un parapente ayant une sécurité passive réduite.

voiles de parapente EN D
EN D

Parapente aux caractéristiques de vol exigeantes, avec réactions potentiellement violentes à la turbulence et aux erreurs de pilotage. Le retour au vol normal exige un pilotage précis. Pour pilotes très entraînés aux techniques de sortie du domaine de vol, au pilotage très actif, ayant une forte expérience du vol en conditions turbulentes, qui comprennent et acceptent toutes les implications d'un tel niveau de performance et de risque.

Cette classification, même si elle n’est pas parfaite, a le grand mérite de poser des bases essentielles. On constate aujourd'hui que chaque catégorie se divise officieusement en sous-catégories (A+, B low, B middle, B+...). C'est dans la catégorie B que l’on trouve à la fois le plus de pratiquants, et de fait le plus grand nombre de modèles proposés par les fabricants. C’est aussi dans cette catégorie que l’on trouve le plus d’écart entre le début, concernant les ailes B-, et le haut, concernant les ailes B+.

Pour la catégorie C, il n’y a pas véritablement encore de C- ou C+, mais cela devrait arriver avec la cohabitation, dans cette catégorie, d’ailes en 2 lignes et en 3 lignes.

En revanche, pas de - ou de + dans la catégorie des ailes EN D, qui sont destinées à des pilotes ayant le niveau maximal de compétences. Pour cette gamme de voiles, les concepts sont très proches d'une aile à l’autre. Elles sont toutes en 2 lignes et elles frôlent ou dépassent les 7 d’allongement. Pour les ailes de compétition CCC, la question ne se pose pas et il y a très peu de modèles qui soient aboutis. Depuis des années, Ozone domine le marché avec ses très célèbres Enzo.

1. À propos des ailes EN A

Les ailes de la catégorie A ont évolué de façon étonnante ces dernières années. En plus de conserver leur niveau d’accessibilité et de stabilité inhérent à la catégorie, elles offrent aujourd’hui plus de vitesse, plus de finesse, plus de précision et d’efficacité. Le plaisir qu’elles procurent est décuplé. La preuve : de nombreux pilotes expérimentés volent et prennent énormément de plaisir avec des ailes A proposées en versions ultra légères. On peut citer les Advance Pi 3, Gin Yeti 6, Skywalk Masala 4 et Ozone Ultralite 5.

L'allongement des ailes A est inférieur à 5. Elles possèdent en moyenne 33 cellules et leur suspentage se répartit sur 3 lignes basses, 4 lignes en parties hautes. Leur vitesse bras haut se situe entre 35 et 38 km/h. Leur vitesse accélérée tourne autour de 45 km/h. Elles sont utilisées en école et destinées aux pilotes qui débutent, mais elles conviennent aussi aux pilotes qui ne volent qu'occasionnellement et qui veulent garder un maximum de marge dans le contrôle de leur voile. Les Advance Alpha et les Gin Bolero sont des ailes qui ont marqué l’histoire.

Aujourd’hui, il n'est pas rare de voir des pilotes expérimentés qui ont délibérément choisi de voler avec ce type d'aile pour ne plus se poser de questions en conditions fortes. Les ailes dites A+ leur sont particulièrement dédiées.

À propos des ailes EN A+

Même si l'on entend encore parfois dire que les ailes EN A ne sont utiles que pour les écoles, elles jouent aujourd’hui, grâce à leur évolution, pleinement leur rôle en permettant aux pilotes débutants de progresser avec efficacité et un maximum de sérénité. Au bout d’un an ou deux de pratique régulière, arrivera la question du changement de voile et de la montée en gamme.

Les différences entre une A+ et une B- sont minimes. La B- sera sans doute un peu plus rapide bras hauts, un peu moins amortie dans la turbulence et un peu plus réactive. Il faudra donc la piloter avec un peu plus d'anticipation et de précision. Les ailes B middle offrent encore un peu plus de glisse et transitent un peu mieux que les A dès qu’il y a de la turbulence. Cependant, n’oublions pas que la charge alaire influe énormément sur la glisse de nos ailes. Pour l'optimiser, il suffit de voler en haut de fourchette.

Adéquation voile-sellette
Avec les ailes A ou A+, on vole habituellement avec un harnais ou une sellette assise.

2. Passage d'une aile A à une aile B

Pour passer d'une aile A à une aile B, voici ce que nous vous recommandons, en fonction de votre pratique et de votre niveau :

Votre pratique :
Votre niveau technique :

Avec ces prérequis vous avez l'essentiel pour passer d'une aile A à une aile B.

3. À propos des ailes EN B

On qualifie souvent les ailes EN B d'ailes intermédiaires. Elles font en effet le lien entre les entrées de gamme (EN A) et les ailes de performances (EN C). Mais, comme dit précédemment, c'est dans cette catégorie B que l'on trouve le plus de modèles et le plus de différences, tant au niveau des conceptions qu'au niveau des performances et des comportements : les allongements des ailes que l'on trouve dans la catégorie B vont de moins de 5 à plus de 6 ! C'est pour cela que la catégorie B se divise désormais en trois sous-catégories : B-, B et B+ (on dit aussi B low, B middle et B high).

Les structures vont de 47 cellules (Calypso 2) à 66 cellules (Mentor 7). Les suspentages se répartissent généralement sur 3 lignes mais on commence à voir des suspentages en 2 lignes et demi (Mentor 7 par exemple). Leur vitesse bras hauts est sensiblement la même que les ailes EN A, mais la vitesse accélérée est nettement plus élevée avec couramment des vitesses de 48 km/h. La plus rapide des ailes B que nous avons mesurées est la Mentor 7, une aile B+ qui vole accéléré à 55 km/h. Une voile comme la Ion 7 (B middle) frise les 54 km/h. Pour illustrer l'énorme différence entre une B- et une B+, on pourrait citer dans la gamme Gin, la Calypso 2 (5 d'allongement, véritable B low) et l'Explorer 2 (6.1 d'allongement, pure B+).

Adéquation voile-sellette
Avec les ailes B- et B, on vole habituellement avec une sellette assise. On passe souvent en cocon avec les ailes B+.

À propos des ailes EN B+

Cette catégorie est pratiquement devenue une catégorie à part entière. Tous les fabricants proposent désormais dans leur gamme une aile en B+ (et parfois deux avec la déclinaison de leur B+ en version légère, par exemple Ozone avec la Rush et la Swift). L'allongement des B+ varie entre 5,5 et 6,1. Elles sont très structurées (entre 57 et 62 cellules). Elles offrent un vrai plus en finesse, en vitesse et en glisse. Plus précises et plus réactives, elles demandent plus d’anticipation dans le pilotage. Leur marge de sur-pilotage est généralement plus courte et exige donc plus de précision lors de sorties de domaine de vol (fermetures et départs en négatif). Le pilotage aux élévateurs B devient plus efficace, même si la plupart de ces ailes sont encore souvent en 3 lignes.

Adéquation voile-sellette
Avec les ailes B+, la plupart des pilotes volent en cocon. Cela leur apporte une économie d’énergie, une utilisation beaucoup plus intuitive et efficace de l’accélérateur et du confort thermique (voir notre article sur les exigences et les prérequis pour voler en cocon).

4. Passage d'une aile B à une aile B+

Cette montée en gamme n’est jamais simple. Il n'est vraiment pas recommandé de passer directement d'une aile A à une aile B+ : la marche est souvent trop haute. Il est beaucoup plus pertinent et logique de passer d’une aile B à une aile B+. Pour passer d’une B à une B+, nous conseillons :

Votre pratique :
  • Avoir 3 ou 4 années de pratique variée (différents sites, différentes aérologies).
  • Voler très régulièrement et faire plus de 80 heures de vol dans l'année.
  • Être efficace en vol thermique.
  • Orienter votre pratique vers le vol de distance.
Votre niveau technique :
  • Maîtriser votre aile au sol et sur des gonflages face voile avec des flux modérés autour des 25 km/h.
  • Maîtriser parfaitement votre aile, y compris hors domaine de vol.
  • Avoir suivi au moins un stage SIV car c’est un véritable plus pour progresser et optimiser le contrôle de son aile hors domaine de vol. C’est aussi le meilleur moyen de faire un bilan sur votre niveau et de renforcer vos points faibles.
  • Posséder pleinement les automatismes de pilotage tels que les tempo et les contres-sellette.
  • Être familiarisé avec les spirales engagées (plus de 70° d'angle) et maîtriser les sorties dissipées.
  • Être capable, en conditions turbulentes, de mobiliser une bonne partie de votre attention pour analyser le ciel, affiner vos placements, choisir les bonnes lignes, à l’inverse d’un pilote qui se sent obligé de regarder très souvent son aile pour se rassurer.
  • Utiliser tout le débattement de votre accélérateur en conditions turbulentes.

Avec ces prérequis vous avez l'essentiel pour passer d'une aile B à une aile B+.

5. À propos des ailes EN C

Cette catégorie est marquée depuis 3 ans par l’arrivée des ailes en 2 lignes. Les pilotes qui envisagent de passer en C se posent la question de rester en 3 lignes ou de franchir le cap des 2 lignes, car en effet, c’est un cap. Les ailes en 3 lignes offrent plus de souplesse en conditions turbulentes et plus de tolérance dans le pilotage, notamment sur les sorties de domaine de vol. Les pilotes volant en ailes C 2 lignes ont la plupart du temps déjà volé en C 3 lignes. Il y a en effet un cap important entre une B+ et une C 2 lignes, et il sera plus prudent de passer d'abord par une C 3 lignes.

L’intérêt de voler en 2 lignes réside dans le gain en performances que l’on obtient dans les transitions quand on vole à plus de 45 km/h. Le concept 2 lignes donne aussi beaucoup plus d’efficacité dans le pilotage aux B. Dans les montées en thermique et dans les transitions bras hauts et au premier barreau, les différences sont minimes. L'allongement des ailes C varie généralement entre 6.1 et 6.5, pour un nombre de cellules allant de 65 à 75. Elles sont parfois proposées en deux versions : classique ou ultra légère, comme par exemple les Gin Bonanza 3 et Camino 2, ou les Ozone Photon et Lyght.

Adéquation voile-sellette
Pour optimiser les performances d’une aile EN C, il est logique et impératif de voler en cocon, notamment pour optimiser l’usage de votre accélérateur.

6. Passage d'une aile B ou B+ à une aile C

Ce passage est sans doute la montée en gamme la plus délicate.

Votre pratique :
  • Avoir 4 ou 5 années d’expérience et une pratique orientée sur le vol de distance.
  • Faire plus de 120 heures de vol dans l’année.
  • Être très efficace en vol thermique.
Votre niveau technique :

Avec ces prérequis vous avez l'essentiel pour passer d'une aile B ou B+ à une aile C.

7. À propos des ailes D

Ozone, depuis des années, reste intouchable dans cette gamme de voiles. Les Zeno ont ouvert la voie et continuent d’être des références, même si les autres fabricants progressent. Le match est plus serré avec les ailes EN D ultra-légères. Ainsi, tous les 2 ans, les Advance Omega, Ozone Zeolite et Skywalk X-Alps s’affrontent lors de la X-Alps. Les ailes EN D offrent plus de performances dans les lignes droites, en transition, surtout à plus de 45 km/h. Elles sont souvent moins manœuvrantes que des ailes EN C, du fait de leur allongement élevé et de leur cône de suspentage plus long. Cette longueur leur donne, au départ, une plus grande stabilité en tangage, et on sera surpris de se faire moins brasser avec une EN D qu’avec une EN C. En revanche, les fermetures massives exigent du métier et de la hauteur sol pour se remettre en vol. Mais quel plaisir de voler avec ces outils qui offrent des performances et une glisse incroyables.

Adéquation voile-sellette
La question ne se pose plus et concerne plutôt le choix du type de cocon (avec ou sans carénage arrière). Il n’y a plus de débat sur le gain en performances qu'offrent ces cocons. Ozone a ouvert la voie avec son désormais célèbre Submarine. Les fabricants de cocons travaillent pour concevoir des ''sous-marins'' offrant plus de performances, de stabilité et de facilité dans les réglages. On voit également arriver des cocons de type sous-marin en version ultra légère.

8. Passage d'une aile C à une aile D

Ce passage pose généralement moins de problèmes car il concerne des pilotes qui ont une très grande expérience. Pour passer de C à D, nous conseillons : 

Votre pratique :
  • Au moins 6 années d’expérience du vol de distance.
  • Plus de 200 heures de vol dans l'année.
Votre niveau technique :
  • Maîtriser votre aile au sol et sur des gonflages face voile avec des flux modérés à forts, c’est-à-dire de 25 à 30 km/h. **
  • Être infaillible dans le contrôle de l'aile par toutes conditions.
  • Avoir suivi au grand minimum 3 stages SIV pour connaître et maîtriser votre aile hors domaine de vol.
  • Être parfaitement à l'aise et efficace dans les spirales engagées (plus de 70° d'angle), maîtriser les sorties dissipées et chandelles.
  • Être capable d’alterner le pilotage aux B, aux pieds et à la commande.
  • Avoir un usage précis et systématique de l'accélérateur.
  • Passer la plupart du temps en vol à observer le ciel et votre environnement pour anticiper sur les placements et les lignes de vol.
  • Utiliser tout le débattement de votre accélérateur en conditions turbulentes.

Avec ces prérequis vous avez l'essentiel pour passer d'une aile C à une aile D.

Notes : 

* Le vol en thermique est très formateur et révélateur de votre niveau de pratique. Il exige des prérequis et permet au pilote de progresser sur son pilotage. Il existe également des exercices et des gammes de pilotage qui permettent de construire ces automatismes. Pour faire ses gammes, une aérologie calme et une bonne hauteur sol sont nécessaires. Mais le meilleur moyen pour progresser en pilotage est de se confronter à l’aérologie. Dans ce chapitre, le plus dur est de trouver un niveau d’aérologie adapté à son niveau et à ses objectifs. C’est-à-dire une aérologie ni trop forte, car le pilote est vite submergé, ni trop faible car il n’y a pas ou trop peu de pilotage actif à produire.

** Maîtriser votre aile au sol et sur des gonflages face voile avec des flux modérés à forts selon la catégorie de voile. Ce point est très important car il reflète bien votre niveau technique, sans oublier que les décollages par vent fort sont des situations assez critiques et la cause de nombreux problèmes.

*** Utiliser tout le débattement de votre accélérateur en conditions turbulentes :

Si vous n’êtes pas en mesure d’exploiter tous les régimes de vol de votre aile, surtout en vol accéléré, une montée en gamme n’est pas conseillée. Ça ne sert à rien de changer de voile si vous n'êtes pas en mesure d’utiliser tout le débattement de son accélérateur, car pourquoi prendre une nouvelle voiture plus puissante si vous ne passez pas toutes les vitesses sur votre voiture actuelle ? En montant en gamme, c’est dans ces régimes de vol accélérés que les ailes nous donnent le plus de performance et de glisse supplémentaires. Si vous n’êtes pas à l’aise et efficace dans les régimes de vol accélérés, ne montez pas en gamme.

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