Si le terrain prévu n’est plus atteignable à cause du vent, il va falloir en choisir un autre. De préférence assez grand et offrant un écoulement le plus laminaire possible. On se méfiera des obstacles situés dans le vent, même s’ils sont éloignés de plusieurs dizaines de mètres. On évitera de survoler à basse altitude (moins de 50m) des obstacles majeurs (immeuble, maison, ligne…) au risque de finir dedans, car ces obstacles génèrent à leur verticale, de fortes turbulences. De plus, notre vitesse/sol pouvant être nulle du fait du vent, il y a un risque de se faire descendre verticalement sur l’obstacle. Concernant les lignes électriques, entraînez-vous à repérer leurs pylônes, et partez du principe que routes et maisons signifient la présence de lignes.
En cherchant un terrain pour improviser un posé, c’est souvent celui qu’on repère au premier regard qui est le bon. Il faut alors l’analyser : dimensions, inclinaison, obstacles, lignes, aérologie... et accessibilité, car une rivière sans pont peut coûter des heures de marche si l’on se pose du mauvais côté. Mais ce souci de confort passe évidemment après les critères aérologiques car il vaut mieux marcher que se mettre dans une galère aérologique !